Programme du jour: très rempli [réunion de famille partie 2]

Une foule en délire applaudissaient à une plus entendre aucun son, des baffes d’une puissance inimaginable divisait un mixes encore inconnu, deux filles, une grande aux cheveux vert et une petite avec son habituel ruban lui adressait un clin d’œil un cocktail à la main, des tonnes de voix criaient un seul et unique nom : Stanislas !

* - Stan’ faudrait te réveiller Monica ne dors plus *

* - Grrrhhhmmmmmmm... Ca fait combien de temps qu’elle est réveillée ?… Pffffff, j’suis crevé moi. *

Sortant de son rêve de gloire et de strass, Stanislas entrouvrit légèrement les yeux : Catrina assise sur son coussin le regardait avec un sourire enfantin, Monica le dévorait des yeux comme si ça présence était le plus beau des cadeaux.

* - J’en sais rien je me suis réveillée il y a à peine une minute. Il est 8.45. *

Ouvrant complètement ses yeux, Stan’ rendit à Mimi son sourire en marmonnant d’une voix encore endormie :

« - Coucou toi. »

Pleine d’enthousiasme et d’énergie elle lui rendit son salut avant de l’embrasser ainsi que Catrina. L’excentrique se frotta les yeux mais resta allongé au coté de Mimi, sa tête en appui sur son coude. C’est vrai qu’il avait passé la nuit à ses cotés, plus agréable que dans le sofa il faut le dire. Catrina fut la première à répondre à Julia :

* - Youaih, même si ça fait des semaines que Stan’ fait toujours le même rêve. C’est lassant à la fin. *

Stanislas ne l’écoutait pas, trop occupé à regarder Monica en souriant : elle était amusante avec ses cheveux en pagaille. Ils étaient aussi proche que quand ils s’étaient endormit, comme si une seule seconde s’était écoulée. Résistant à l’envie de remettre une de ses mèches de cheveux, il lui répondit :

« - Non, je l’ai pas sentit. Et puis j’ai le sommeil tellement lourd que je n’entendrait même pas si la maison s’écroulerait. [ Sourire ] Ne t’inquiète pas, j’étais si crevé que j’ai dormit comme une masse. Heureusement que je ne ronfle pas. »

Stanislas se releva légèrement, s’étirant de tout son long afin de mieux se réveiller. Il passa par automatisme une main dans ses cheveux avant de se retourner vers Monica, souriant :

« - Sinon, elle va mieux ta chute de tension ou les évènements de cette nuit t’ont empêché de dormir ? [ Clin d’œil ] Bouge pas, je vais faire monter le p’tit déj’. Rien de mieux pour commencer une longue journée. »

Stan’ se leva et se dirigea, de sa démarche chaloupée, vers le l’émetteur qui se trouvait près de la porte. Après avoir encodé une série de numéro, il demanda au cuisinier d’apporter leur petit déjeuner dans sa chambre, expliquant la chute de tension de Monica.

* - Je donnerait n’importe quoi pour savoir ce que sous-entendront nos chers parents par une " chute de tension ". *

* - Tout ce que leurs esprits pervers peuvent bien imaginé à mon sujet. Que je l’ai " tué au travail " peut-être ? *

Sur l’épaule de l’excentrique Catrina se tordait de rire pendant que celui-ci affichait un sourire mi-malicieux, mi-enfantin. Il serait prêt à parié sa table de mixages que c’était ce que pensaient ses parents à ce moment même, et ça Cat’ le savait. Ils avaient toujours prit leur fils pour un playboy qui ne pensait qu'à " s'amuser " avec les jeunes filles. Mais Stan' n'était pas du tout comme ça, du moins quand il n'avait pas un taut d'alcoolémie certain.
Revenant près de Monica, il s’assit en croisant les jambes sur le lit. La regardant avec un grand sourire, la tête en appui sur les mains.

Stanislas était déjà mieux réveillé qu'il y a quelques minutes et avait retrouvé son habituel sourire. MOnica le lui rendit, et s'assit sur le bord du lit avant de répondre à Mister Dj.

- Je pense que ça va mieux. Ma tête tourne encore un peu mais c'est pas insupportable. Par contre, je te mentirais si je te disais que tout ces évenements ne m'ont pas fait faire de drôles de rêves. [ clin d'oeil.]

Quand elle s'était relevée, les cheveux de Mimi étaient dans tous les sens. Pendant que l'excentrique était parti chercher le petit déjeuner, Monica essaya péniblement de les remettre un peu en place alors que Julia, elle, s'était prise dans son fou rire avec les rêves de Mimi.

* Est-ce que tu ne pourrais pas essayer dete calmer un peu, Juju? Raah! Ces cheveux! *

* Désolée,... Mais tes "drôles de rêves " m'ont bien fait rire!*

* C'est vrai que c'était un peu bizarre comme rêve.*

* Oh que oui! D'ailleurs, si Stanislas avait le malheur de te le demander, j'arriverais pas à t'aider à le raconter! *

* A voir dans quel état tu es, je doute fort que tu pourras m'aider [ clin d'oeil]

Quand Mister Dj revint, Mimi lui fit un grand sourire, et remarqua que Catrina avait l'air de bien rire également. [ La folie des legaies, peut-être? ] Stanislas revint donc, dans le lit, jambe croisée et sourire à l'appui. Il regardait Monica, avec ce regard qui vous fait fondre. Monica rougit un petit peu, et ses joues étaient devenues couleur rosette.

* On dirait une petite fille quand t'es comme-ça. C'est trop mignon! *

* Raah! Encore cet air de gamine? *

* Bah, t'es toute jolie comme-ça, dit Julia taquine.

* Pfeuh, une gamine, oui! *

Monica regardait quand-même Stanislas, avec ce petit air d'enfant. C'était surprenant de s'imaginer qu'elle avait 16 ans quand ce visage apparaissait. Mais c'est ce qui fait tout le charme de Mimi : une petite chose fragile, ayant pourtant bien du courage dans son esprit quand il le faut. Le plateau que Stanislas avait apporté était garni de toutes sortes de choses. Ne sachant probablement pas les goûts de Mimi, il avait fait un petit assortiment. Mais, vu que normalement, ils devaient déjeuner avec ses parents et ses grands parents, Monica avait peur de causer des problèmes avec tout ça.

- Dis, c'est pas grave si on mange ici? Normalement, on devait manger avec tes parents, non? Ca va pas causer des problèmes? J'ai pas envie qu'ils te retombe sur le dos, moi. Déjà hier, ils avaient pas été tendres, je saurais pas me retenir de leur répondre. J'aime pas quand on te critique, c'est comme-ça...

Mimi rougit un peu, et continua de parler à Mister Dj.

- Je les comprends pas qu'ils osent dire du mal de toi...

Elle le regarda dans les yeux, ces yeux plongeant et d'un brun intense. C'est fou comme elle se sentait bien quand elle croisait le regard de Stanislas...

Stanislas s’était à peine rassit qu’on toqua à la porte, le petit déjeuner était là.

« - J’avais oublié à tel point le service était rapide ici… »

Il se releva, pour aller ouvrir la porte où un apprenti cuisiner l’attendait un sourire mauvais à la vue du caleçon de Stanislas. Le plateau qu’il portait dans ses bras était remplit de chose en tout genre : pain au chocolat, croisant, pâtisseries diverses, pudding, céréales, sandwichs avec à coté confiture, chocolat et miel, du lait, une caféière, une cruche de jus d’orange ainsi qu’une bouteille d’eau. L’excentrique jeta un coup d’œil gourmand sur le plateau avant de fusiller du regard l’insolent.

* - Qu’est-ce qu’il a contre les cœurs rouges celui-là ? * [ ndls : Stan’ portait un caleçon blanc à cœur rouge pour dormir ]

* - Dois-je te rappeler la rumeur, malheureusement réelle, qui coure sur toi ici ? Et toi, tu lui ouvre en caleçon, les cheveux en bataille…*

* - Youaih, j’avais oublié…* dit-il grognon.

Il prit le plateau des mains de l’apprenti qui semblait mal à l’aise sous un tel regard. Ils avaient beau le prendre pour un chippendale, les domestiques étaient intrigué par le jeune Romanisch. Stan’ envoya balader le jeune cuisinier d’un " on vous rappellera " avant de lui claquer la porte au nez. Le plateau dans les mains, il revint près de Monica avant de le poser sur le lit.

« - Le déjeuner de mademoiselle est servi. »

Regardant Mimi, dont les joues commençaient à prendre des couleurs, Stanislas se servit une tasse de café et passa un bout de pain au chocolat à Catrina avant de lui-même mordre dedans.
Ca faisait bien longtemps qu’il n’avait plu prit un vrai déjeuner. On peut pas dire qu’il prenait du temps pour ça au pensionnat. Et pourtant, mmm, que le goût de chocolat lui manquait. Mais il ne fallait pas en prendre de trop sinon il allait grossir. Et dieu sait comme Mister Dj met à point d’honneur à avoir un corps d’ athlète, au grand désespoir de Catrina qui se voit privée de tout ses plaisirs gustatifs. Justement alors que Monica s’inquiétait qu’il prenait leur petit déjeuner en haut, Cat’ avait jeté son dévolu sur un morceau de tarte à la cerise.

« - Non, t’inquiète. De toute façon, on aurait été en retard. Le déjeuner est servi à neuf heure, et il est [ Jetant un regard sur le réveil digital ] neuf heure moins cinq. Un peu court pour se changer, et je crois pas que c’est une bonne idée d’y aller habillé ainsi… Et puis, tu sais mes parents n’ont jamais vu que la facette la moins glorieuse de ma personnalité et non pas chercher à regarder plus loin, je ne les aie pas aider non plus. [ Sourire ] Je dirais quand ce moment, juste en dessous de nous, une rumeur carrément bidon est en train de circuler. D’ailleurs si jamais on te demande quoi que ce soit n’aie pas peur de contredire. Je n’aurais pas envie de ternir ta réputation. [ Clin d’œil ] »

Monica le regard interrogatif, n’avait pas vraiment tout comprit, et Stanislas sentit qu’il allait devoir s’expliquer. Comme pour gagner du temps, il mordit dans son pain au chocolat. Il était légèrement embarrassé, et Cat’ partageant son embarras, avait arrêté d’engloutir son morceau de tarte, le regard compatissant. Comment expliquer à une fille qui compte énormément pour vous que, quand vous sortez en boîte avec votre meilleur ami, vous terminez complètement soul et que vous vous réveillez en compagnie de deux à six filles que vous n’aviez jamais vu de votre vie ? Pas évident en effet… N’ayant plus rien à manger, Stan’ passa sa main derrière sa tête fortement gêné. Mais quand il faut y aller, faut y aller…

« - Bon, il semble que tu n’es pas au courant des rumeurs circulant sur mon compte. Cependant, tu dois savoir que je suis considéré comme le plus grand sex-symbol de la planète. Je te rassure tout de suite, je n’ai pas postuler pour le titre on me l’a donné. [ Faible sourire ] Cela à fait pas mal de jaloux, et à donner naissance à pas mal de rumeurs plus horrible les une que les autres. La plus courante étant que je ne pense qu’au sexe, et que je cherche à mettre tout ce qui bouge dans mon lit. Ce qui est totalement faux si ça peut te rassurer. Néanmoins, je dois avouer avoir un horrible défaut, et il est peut être préférable que tu le sache maintenant. [ Bref silence ] Voilà, il m’arrive de boire beaucoup plus qu’il ne fallait et d’être complètement soul. Mais contrairement à la plupart des personnes je ne me mets pas à tituber ni à raconter n’importe quoi, non moi je perd la raison. Bref, je me réveille ici avec à mes cotés des filles dont je suis incapable de dire le nom… Je t’avais prévenu c’est pas très glorieux. Toutefois, il ne faut commencer à croire que toutes les groupies qui dissent avoir coucher avec moi l’ont vraiment fait. Sinon, je passerais toute mes journées dans ce lit. » dit-il avec un pauvre humour.

Stanislas regarda sa tasse de café, ayant l’impression d’avoir à jamais ternit l’image que Monica se faisait de lui.

Une étendue noir, tourbillonnant sous l’emprise d’une cuillère, Stan’ mélangeait un quart de sucre [ un sucre entier lui aurait apporté trop de calories xD ] dans son café. Ses yeux suivaient les mouvement du liquide comme hypnotisé par celui-ci. Il aurait donné n’importe quoi pour savoir ce que Monica pensait mais pour le moment seul le silence ce fit entendre.

* - Et bah là tu m’épates ! Je comprends que tu ne veulent pas lui mentir mais de là à lui déballer toute la vérité de bloc. Tu aurais pu lui dire petit à petit… Surtout pour ton fâcheux problème avec les boisons, quoique pour ça tu as fait de fameux progrès ce mois-ci. Aucune fille n’a encore atterrit comme par magie dans ton lit. *

Catrina sourit à Mister Dj, comme pour l’enlever du syndrome de la tasse de café et celui-ci lui rendit son sourire. Si vous vous demandez, vous aussi, pourquoi il avait été si franc, sachez que Stan’ ne supporte pas mentir aux gens qui compte pour lui. Et puis, personne ne bâtit une relation sur des mensonges, du moins pas le jeune Romanisch.
Celui-ci avait justement porté sa tasse à ses lèvres, tasse qui malgré le temps écoulé n’avait pas refroidit, quand Monica lui répondit. Buvant une gorgé du liquide brun qui lui donna une impression de chaleur, Stanislas ne s’interrogea même pas sur la phrase de Mimi, ce qui n’était pas le cas de Cat’.

* - Qu’est-ce qu’elle raconte là ? " A qui la faute ? ". C’est quand même toi qui ramène ces filles dans ton lit… A moins que …*

Mais Stan’ ne faisait déjà plus attention à ce que disait Catrina, un sourire en coin naissait sur son visage. Monica était surprise certes, mais elle ne semblait pas lui en vouloir et aux yeux de l’excentrique c’était la seule chose qui comptait le plus pour l’instant. Mimi développa sa pensée, pour elle ce n’était pas Stanislas qui était en faute mais ses groupies qui profitaient pleinement de la situation. Cependant, même s’il lui était reconnaissant de penser ça, Stan’ était conscient qu’il était avant tout le fautif : il n’avait qu’à pas boire autant. Mais bon, lui et Gregorian était de fervent amateur d’alcool et ce n’est pas Greg, qui ne pensait qu’aux filles, qui allait empêcher son meilleur ami de " s’envoyer en l’air " avec des beautés fatals ( de tout façon il était aussi bourré que Mister Dj ). Mais maintenant, Stanislas avait plutôt intérêt à se contrôler. Il ne pensait pas que Monica accepte de se faire tromper tous les mois, même s’il n’en est pas conscient sur le moment. Stan’ sourit, la laissant conclure son discours des plus étonnant.

* - Cette fille est géniale ! *

* - En tout cas, on peut dire qu’elle t’aime pour ce que tu es. Et quelque chose me dit qu’elle n’est pas près de s’arrêter. *

L’excentrique faillit rire quand elle lui parla du seau d’eau froide. Personne n’avait encore essayer ça, peut-être car il n’était pas évident de trouver un seau d’eau froide dans une discothèque. Pera, elle, était plutôt adepte des gifles, et jusque maintenant ça marchait plutôt bien, même s’il n’appréciait pas trop cet technique. Monica termina sa théorie en remerciant pour son honnêteté.

« - C’est possible, tu t’en rendras compte avec le temps mais il sera alors trop tard pour m’échapper » dit-il en lui tirant la langue.

L’excentrique avait surtout dit ça pour l’ennuyer car mit à part son goût pour l’alcool, Stan’ n’avait pas vraiment beaucoup de défauts. Il était cependant fort protecteur et grand bagarreur, n’hésitant jamais à envoyer son poing dans la figure du premier qui déclencherait sa hargne. Néanmoins, il n’était pas aussi jaloux que Catrina. Adressant un sourire charmeur à Mimi, il termina son café pendant que Cat’ s’attaquait à un éclair au chocolat. Autant Stanislas ne mangeait presque rien, autant Catrina était gourmande dans l’âme et ne garderait jamais sa taille de guêpe sans les exercices que Mister Dj leur imposait à tout les deux. Reposant sa tasse sur le plateau, Stanislas remarqua que Monica aussi avait fini de manger.

« - Alors, ça t’as plu ? Je vais rappeler la cuisine pour qu’il vienne rechercher le plateau. Ca te dérange de lui donner ? J’irais me changer pendant ce temps. »

Après avoir attendu la réponse de Mimi, Stan’ se lava, se dirigeant vers les cinq grandes armoires contre un mur de la pièce [ si on peu encore appeler sa chambre une pièce xD ]. Les deux premières étaient pour les vêtements que l’excentrique ne savait pas mettre dans sa garde-robe du pensionnat ainsi que des costumes en tout genre, la suivante était pour Catrina à qui les nombreux vêtements prenait moins de place vu sa petite taille. Pour finir, les deux dernières étaient remplies de vêtements féminin de toutes les tailles et de touts les créateurs. Stanislas y emmagasinait les vêtements qu’il recevait et qu’il ne pouvait donner ni à Pera, ni à Miwako.

* - Dis Stan’, c’est sûrement l’apprenti qui va venir. Tu n’as pas peur qu’il agresse Monica ? *

* - Ne t’inquiète pas pour ça, ce gars est certes pervers mais je ne le croit pas capable de lui faire du mal. Et puis au moindre doute, il n’arrivera plus à se reconnaître dans un miroir. *

Tout en parlant avec Catrina, Stan’ avait appuyé sur le bouton qui ouvrait les gardes robes. Les portes, sans poignée, rentrèrent dans le plafond, laissant apparaître une multitude de vêtements. Aujourd’hui, l’excentrique décida de ne pas en faire trop. Ils avaient loupé le petit déjeuner alors mieux fallait ne pas trop se faire remarquer. Il opta donc pour un simple jeans délavé avec une ceinture en cuir clair à gros embout métallique et pour un t-shirt collant blanc, avec une étoiles sur la manche droite. Il ne sut, par contre, pas faire impasse sur deux bracelet de cuir à accrocher au poignet. Catrina aussi semblait avoir fait des effort car les seules accessoires qui accompagnaient sa mini-jupe en jeans et son t-shirt noir à manche bouffante étaient deux fines ceintures et un bracelet en grosse perles noires. Avant de partir se changer Stan’ appela les cuisines et se retourna vers Monica souriant :

« - Voilà, je vais faire vite, du moins essayer [ Clin d’œil ]. Tu verras que je prends toujours trop de temps pour m’habiller. N’hésite pas à regarder dans les deux dernières armoires, il y a sûrement des choses qu’ils te plairont et à Julia aussi. »

Ayant fini de parler, Stanislas disparut dans la salle de bain, espérant que Monica n’aurait pas de problème avec l’odieux apprenti.

Dans la grande salle de bain, un spot illuminait une glace où un beau gosse [ C’est pour changer du " rouquin " xD ] s’apprêtait. Après avoir changé de boxer ( son choix cette fois-ci c’est porté sur un ligné dans la gamme des bleus. ) et enfilé jeans et ceinture, Stanislas répétait les mêmes gestes que d’habitude : laver son visage, rasage, soin après-rasage, pommade anti-acné,… On a beau être un sex-symbol, on n’échappe pas aux problèmes de l’adolescence. C’est pour ça que tout les jours, sans exception, l’excentrique refaisait le même rituel avant de passer aux dix minutes de coiffure réglementaire. Mais aujourd’hui, un cuisinier vint couper ses habitudes. Cat’ avait bien vu, l’apprenti avait des vues sur Monica. Il fronça les sourcils, et sortant de la pièce tomba sur la jeune fille de dos, qui n’avait pas l’intention de laisser cet espèce de pervers l’analyser sous toute les coutures. Accoudé contre la porte de la salle de bain ( qui était opposé à celle donnant sur le couloir. ), Stanislas attendit que " le cas " se rende compte de sa présence. Il devait faire d’énormes efforts pour ne pas aller lui rectifier le portrait.

« - Pourquoi, je devrais ? Ah, si je me souviens ! Tu es le cuisto de tantôt qui s’est fait remballé par Stanislas. Et si ça continue, tu vas avoir le même avec moi ! »

L’excentrique sourit, c’est qu’elle se laissait pas faire sa Mimi. Comme décontenancé par cet réponse l’apprenti détacha son regard de la petite tenue de Monica et remarqua – enfin – Stanislas en arrière plan. Son regard changea d’expression, il ne s’attendait pas à être surpris par le jeune Romanisch. Mister Dj format sur ses lèvres les mots " on va réglé ça " avant de partir pour s’apprêter. Catrina, qui était toujours occupée à terminer son maquillage, se retourna quand elle vit revenir Stan’.

* - Et alors ? Monica ne t’as pas vu j’espère ? … Je n’en reviens pas ! Ce gars est vraiment une enflure ! *

* -Ne t’inquiète pas, elle me tournait le dos. Et tu ne devineras jamais quoi ? Ce type est le frère de Marcos ! *

Catrina arrêta son maquillage, surprise, mais Stan’, prenant le sujet comme clos, recommençait déjà à se préparer. Vous, vous demandez sûrement qui est Marcos ? Et bien, sachiez que c’était l’ancien cuisinier de deux ans l’aîné de Stanislas. Ils se détestaient au plus haut point possible. Marcos fut renvoyez pour avoir tenter d’embrasser Kiwi ( la mère de Stan’ ). IL va s’en dire que Mr Romanisch lui a vite réglé son compte. Stan’ ne l’avait pas tout de suite remarquer mais quand l’apprenti avait parler de son frère, il a fait le lien. Ses parents avaient du l’engager pour remplacer Marcos. Génial ! Alors que Stan’ s’était débarrassé de son pire ennemi, il écopait du petit frère,…
Cependant, malgré ça, l’excentrique souriait quand il sortit de la salle de bain. Monica était en train de regarder les photos qui étaient posées sur l’étagère. C’était la seule chose qui témoignait de la présence – quoique très rare – de Stanislas dans les lieux. Il en avait quatre:
Le plus grand de couleur métallique abritait un groupe d’adolescent hilare, bouteille de champagne en main : lui, Gregorian, Frederick, Sven et Emerike. Sur la droite, un plus petit vert fluo, montrait un rouquin en compagnie d’une magnifique fille aux cheveux rose clair, tout deux en tenue de cocktail : Miwako et lui. Sur la gauche, un bleu fluo, encadrait deux Dj, casque sur les oreilles, qui mixaient en riant au éclats : Lui et Gregorian. Dans le dernier, jaune fluo, deux jeunes fille, sur la plage, agitaient la main en direction de l’objectif : Pera et Miwako. Stanislas sourit en s’approchant de Monica à la vue de tous ses souvenirs. Il pensa qu’il devrait bientôt en rajouter un, pour elle et lui.

« - Si pour toi vingt-cinq minutes c’est rein, alors, oui, j’ai été vite. [ Clin d’œil ]. Alors pour les photos je te fais un petit résumé. [ Sourire ] Donc, dans le grand cadre c’est bien les gars du cargo. La photo a été prise le jour où je suis devenu majeur, selon Sven il fallait fêter ça. Au final, on été tellement bourré que c’était impossible de rentrer au pensionnat : on a tous dormit ici. Si tu regardes bien tu verras que le gars sur ma droite se trouve dans le cadre de gauche. C’est mon meilleur ami : Gregorian, un véritable taré. Miwako a fait cet photo a la Columbia. On s’était prit le délire de ce faire " une battle ". Tu devineras jamais quoi ? J’ai gagné. [ Clin d’œil ]. Alors, Miwako c’est la jeune fille au cheveux rose sur les deux dernières photos. [ Désignant le cadre jaune fluo. ] Là, on était au gala de Rodrigue, un nouveau créateur. Miwako est justement partie en tournée mondial avec lui pour le moment. Et pour finir, la photo des meilleurs vacances de ma vie ! Un mois sur un île en compagnie de mes trois meilleures amis. Cette île était une merveille, t’étais à la plage, tu voulais un cocktail, tu claquais des doigts, et un gars de l’hôtel te l’amenait ! Et nous arrivons donc à la mystérieuse fille au cheveux verts, j’ai nommé Pera, ma deuxième meilleure amie. Mais je parle, je parle mais il faudrait peut-être que tu te changes. »

* - Et que tu ailles régler tes comptes avec notre cher apprenti *

* - C’est tout à fait ça ma chère Cat’ *

Après avoir vu Monica rentrer dans la salle de bain, Stanislas sortit dans le couloir. L’apprenti l’y attendait accoudé contre le mur. Il mesurait plus ou moins 1m70 et devait avoir le même âge que Stan’. Quand il vit Mister Dj, il ne prit pas la peine de la regarder, se contentant de dire d’une voix qui se voulait provocatrice :

« - Bonjour monsieur Romanisch. Le déjeuner était bon ? Moins que la compagnie je suppose. Après avoir fait tomber dans son lit les filles les plus canons, il s’attaque aux jeunes scientifiques. Mais où s’arrêtera le plus grand sex-symbol de Dévas ?! »

Ayant terminer son monologue, il se retourna vars Stanislas pour voir sa réaction. S’aurait été si facile de régler ça en un coup de poing mais des fois il faut savoir faire preuve de délicatesse. Même si la délicatesse dans ce genre de cas, elle manquait cruellement à Stan’.

« - Je ne crois pas que mes parents te payent pour regarder qui " j’ai dans mon lit ". A moins que tu tiennes de ton frère, ce qui ne m’étonnerait pas du tout. »

Tout en parlant, Stan’ s’était rapproché du cuisinier. Il était maintenant juste en face et, la main sur le mur, il regardait de toute sa hauteur l’insolent. [ 1m70 contre 1m90… J’aimerais pas être à sa place xD ].

« - Mais si jamais tu touches ne serais-ce qu’un cheveux de Monica, je ne crois pas que j’arriverais encore à garder mon calme. [ Reculant d’un pas ] Maintenant, dégage ! Et il faut mieux pour toi que je ne te croise plus… »

L’apprenti le fusilla du regard mais comprit qu’il fallait mieux pour son visage de repartir aux cuisines au plus vite. Mais il ne put s’empêcher de se retourner et dire avant de partir :

« - Je n’aurais pas à l’approcher, c’est elle qui viendra vers moi. »

* - Youaih ! Cause toujours tu m’intéresse S*l**d ! *

* - Ca va Cat’, c’est fini…*

Stanislas se retourna vers sa legaie au long cheveux roux qui était restée en retrait et qui affichait un petit air buté. Il lui sourit et elle monta sur son épaule avant qu’il rentre de nouveau dans sa chambre. Justement, il était à peine rentrer que Monica sortit de la salle de bain.

* - Euhhh… Dis c’est quoi cette coiffure ? *

Monica arrivait avec un air renfrogné mais ce qu’il retenait le plus l’attention c’était ses deux couettes. Elles ne mettaient pas vraiment son visage en évidence et lui donnait l’impression d’avoir douze ans. Stan’ la préférait de loin avec ses cheveux lâchés ou alors à moitié relevé.

« - Ben, en toute franchise je n’aime pas. Je te trouve si jolie avec tes cheveux lâché pourquoi tu t’obstine à les attacher ? »

Explication : Julia, une soi-disant coiffeuse pour enfant aussi legaie à plein temps de Monica Kyoyama, à décréter que les couettes allaient à ravir à la dite mademoiselle…
Stanislas sourit, ce n’est pas lui qui laisserait Catrina s’occuper d’un seul aspect de son look. Mais bon, il n’est pas excentrique pour rien. Il regarda les cheveux de Monica onduler sur son dos, pas de doute ils étaient mille fois mieux comme ça.

* - On peux dire que tu es hyper franc avec elle aujourd’hui, toi. *

* - N’est-ce pas elle qui a dit qu’elle aimait mon honnêteté ? *

Stan’ adressa un clin d’œil à Catrina avant de regarder avec plus d’attention les vêtements qu’avait choisit Monica. La jupe mettait en évidence ses jambes d’une grande finesse et son top était tout à fait approprié à la chaleur de cette journée. Mais il avait tout de même quelque chose qui le chiffonnait : elle n’avait pas prit d’accessoires. Stanislas lui sourit l’air malicieux :

« - Attend deux minutes, je ne crois pas que tu sois vraiment prête. »

Il partit vers la dernière armoire qui était encore ouverte et après avoir jugé à vue d'oeil la taille des hanches de Mimi, il en sortit une large ceinture noir de geais avec une grande boucle métallique : Voilà ce qui devrait rendre la jupe moins décousue. Continuant sur sa lancée l’excentrique ouvrit un tiroir où se trouvait une multitude de bracelets, pinces, colliers et accessoires en tout genre. Après quelques secondes de réflexion, il opta pour cinq bracelets métalliques assez fins, dans les tons blanc et noir et trois barrettes pour retenir les mèches qui tombaient devant ses yeux. Content de ses trouvailles, Stan’ donna les accessoires à Monica.

« - Tiens, je ne sais pas si tu as eu le temps de regarder les accessoires mais je crois que ceux-la devrais te convenir. Et il faut que tu mettes ses barrettes, mes grands-parents considèrent les cheveux qui reviennent devant les yeux comme une insulte. C’est ça c’est pas une débilité ! Et je t’annonce la déplaisante nouvelle qu’on va quand même devoir leur dire bonjour. Enfin, grâce à toi on a échappé au déjeuner. [ Clin d’œil ] Maintenant si mademoiselle veut bien se le permettre, nous allons quitter mon humble chambre. »

Stanislas, avec son habituel sourire, prit mimi par la taille et ils descendirent deux étages plus bas dans le magnifiques salon de la famille Romanisch. Grand, espacé et comme toutes les autres pièce de la maison dans un style moderne, le salon des Romanisch était la plus belle pièce de la demeure. Quatre fauteuils d’un blanc immaculé se faisaient face, parents et grands-parents étaient déjà assis sur deux d’entre eux et regardaient d’un œil qui se voulait mauvais le " jeune couple " qui arrivait à cet heure tardive. L’air vraiment agacé d’être là, Stan’ chuchota à l’oreille de Monica :

« - Dès que possible on se casse d’ici et je te montre ma discothèque privée. »

Lui souriant, il s’avança serrer la main des hommes et embrasser mère et grand-mère avant de s’asseoir à ses côtés sur un des divans, mains dans la main. Stanislas lui était reconnaissant d’être là, sans elle il en aurait taper un, de préférence l’apprenti. Mais la présence de Monica lui donnait envie de faire des efforts, d’être meilleure pour elle. Pendant que Kiwi lui servait l’incontournable tasse de café, Stanislas écoutait Mr Romanisch discuter de l’évolution de son entreprise avec son père. La tasse servie, il murmura un merci à sa mère et la prit dans ses mains. Kiwi était de loin la personne qui horripilait le moins l’excentrique, peut-être parce qu’étant elle aussi du milieu de la musique, elle le comprenait un peu mieux. Du moins elle ne le critiquait pas, sans pour autant le défendre. Il s’était toujours demandé comment une grande disquaire avait fini par se marier avec le patron d’une des plus grande entreprise scientifique de Dévas : ça n’avait aucun sens. A peine, Mister Dj eut bu une gorgée de café que son père se tourna vers lui, c’était trop beau pour être vrai.

« - Dis moi fils, avec tout le temps que tu as prit pour venir, j’aurais espérer que tu daignes te coiffer convenablement. Mais comme je vois, mes espoirs sont encore vain. »

* - S’il savait que tu passes dix minutes chaque jours à coiffer tes cheveux ainsi. * dit Cat’ moqueuse

« - Excusez moi, père, mais vous savez j’ai beau les coiffer ils reviennent toujours ainsi, cela doit être un problème héréditaire. J’essayerai encore si cela vous convient, je ne vous garantit rien cependant. »

Catrina se retint de rire, les cheveux de son père quoique d’un noir intense, avait tendance à se mettre dans la même pagaille que son fils. Mr Romanisch devait cependant passer des heures à les aplatir. Ne trouvant rien à redire à l’arrogance caché de Stan’, il se retourna vers Monica.

« - Mlle Kyoyama, votre chute de tension va mieux ? J’espère que mon fils ne vous a pas trop ennuyé. »

* - Mais voyons papa, j’ai couché avec elle toute la nuit, au point qu’elle s’évanouisse dans mes bras. Tu ne le savais pas ? C’est mon hobby ! * dit-il sarcastique

* - Stan’ s’il te plait arrête ! Je fais éclater de rire ! *

Avant de descendre au salon, Stanislas avait donné à Monica quelques accessoires pour aller avec ses vêtements. Une large ceinture noire pour aller avec la jupe, cinq fins bracelets métalliques de couleurs assorties aux vêtements et trois barrettes, pour retenir les mèches arrivant devant les yeux de Monica. Mister dj lui avait expliqué que ses grands-parents détestaient les cheveux qui retombaient sur le visage. Après avoir mis les accessoires, Mimi descendit avec Stanislas dans le grand salon, pour saluer le petit monde qui les fixaient d'un air mauvais. Avant de dire bonjour à la famille, Stan' chuchota à Monica qu'ils partiraient à la première occasion venue, pour ensuite aller dans sa discothèque privée. Mimi lui fit un petit signe de tête discret qui signifiait un "ok, pas de problèmes" et l'excentrique lui souria. Après avoir saluer tout le monde, ils s'installèrent dans un fauteuil tous les deux, main dans la main.

A peine étaient ils assis et eurent reçu leur tasse de café par la mère de Stanislas que Mr Romanisch, sortant de sa conversation, faisait déjà une réflexion désagréable à Stanislas, que celui-ci contra à merveille. D'aillleurs, Mimi ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire aux lèvres qui disparut vite quand Mr Romanisch lui parla. Celui-ci demandait comment allat sa chute de tension et espérait que son fils " ne l'avait pas trop ennuyée ".

* Il prend vraiment son fils pour un demeuré ! C'est pas possible ça !! *

* Ouais, c'est vrai . Mais retiens-toi d'être désagréable sinon, ça ne vous apportera que des problèmes. *

* Mouais*

- Merci, cela va mieux, Monsieur. Ma tension est encore un peu basse mais elle va sûrement vite remonter à son stade habituel. Et Stanislas, m'ennuyer? Vous plaisantiez, j'espère. Votre fils est très gentil. Je ne vois pas pourquoi vous vous le demandez...

- Ah bon...

* "Ah bon..." c'est bien ce qu'il vient de dire?? *

* Oui...*

* Mais c'est qu'il a envie que je devienne désagréable dès le matin celui-là ?! *

* Contrôle toi un peu quand-même... *

- Vous en doutez? Sachez, Monsieur Romanisch, que je sais reconnaître quelqu'un de bien quand je le vois... et Stanislas fait partie de ces personnes !

Monica sourit à Stanislas, avant de reporter son attention sur le père de celui-ci qui avait l'air un peu surpris. Faut pas chercher Mimi en critiquant les gens qu'elle aime ! Elle était consciente que sa remarque n'allait pas leur apporter du bien, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Voyant que monsieur Romanisch repartit dans sa conversation portant sur l'évolution de sa société, Mimi but une autre gorgée de son café, tout en écoutant la conversation de celui-ci. Aaaah! Rien ne vaut la société des Kyoyama, connue par la grande majorité des scientifiques. Monica ne s'en vantait pas, mais la société de son père faisait partie des plus grandes de tout Dévas elle aussi! Même peut-être la pluus grande,...

* Ca me fait rire comme ils parlent, lui et le grand-père de Stan' ! Ils ont l'air de croire que c'est leur société qui est la plus réputée... S'ils savaient qu'ils ont en face d'eux la jeune scientifique reprenant la société du grand "révolutionnaire" et qui plus est que c'est sa fille, ç a devrait leur mettre une bonne claque ! *

* Mouais, c'est sûr. C'est vrai que papa porte bien son surnom, il a fait tellement de choses qui paraissaient impossibles au niveau de la science ! Et toute cette responsabilité qui me retombe sur les épaules, c'est énorme ! *

* Hé,hé! J'ai envie qu'ils le sachent pour voir leur réaction! Ca devrait les faire redescendre un peu sur terre ... *

* Pas de scandales veux-tu? [ clin d'oeil ] Il ne serait pas bon de faire de la concurrence avec la société de papounet . *

* Flute, toi et ta modestie,... Ca nous empêche de bien rigoler des fois ... *

Julia s'assit l'air canaille sur l'épaule de Mimi qui, elle, but une autre gorgée de ce café devenu coutume.

Stanislas regarda Monica répondre à son père, comme il s’en doutait elle n’avait pas hésité à prendre sa défense même s’il doutait être " gentil ". Ce mot était un peu trop angélique pour correspondre à l’excentrique, nous dirons plutôt agréable. Après tout , il l’avait quand même embrasser sans son avis, quoiqu’elle n’attendait que ça…
Mr Romanisch lui semblait perplexe, un sourcil inormalement relevé. Comment cette fille pouvait-elle aimer son crétin de fils ? Stanislas serait prêt à parier ses platines que son père ne s’en remettrait jamais. Et alors qu’il laissa échapper sa surprise, Monica lui répondit avec une tel dureté qu’il retourna à la discussion qu’il avait mit de côté. Mimi, elle, sourit à Stan’ et lui, se moquant carrément de ce que penserait ses grands-parents, passa sa main derrière son cou en lui susurrant à l’oreille :

« - Tu es adorable… Mais je ne crois pas que " gentil " soit le mot qui me corresponde le plus. »

* - Je crois que profiteur ou encore casse-pied te vont à merveille. *

* - Jalouse ! * dit-il taquin.

Catrina lui tira discrètement la langue pendant que l’excentrique écoutait du oreille distraite la discussion de son paternel. Il évoluait dans la découverte de la planète et la plus grande partie de l’entreprise traitait des ressources écologique, on devait d’ailleurs aux Romanisch la découverte du moteur à hydroxyle. Mais Stanislas avait beau essayait de suivre, il ne parvenait même pas à comprendre. Pff, que ces conversations l’ennuyaient, il préférait de loin parler musique. Mais il se demandait même si ses grands-parents connaissaient le sens de ce mot. Tournant la tête Stan’ remarqua que Mimi, elle, écoutait. Il est vrai que son père est devenu un des plus grands scientifiques de la ville. Aussi réputé que Mr Romanisch mais dans un toute autre branche. Si il croyait ses recherches le père de Monica s’occupait d’un milieu plus scientifiques, allant même jusqu’à révolutionné la vision des choses. Mister Dj eut un sourire de douce vengeance en pensant que son père ne c’était sûrement pas rendu compte qu’il était en la présence de la fille d’un de ses plus grand rivale. Après tout, il était de son devoir de l’en informer.

« - Dites père, savez vous que Monica est la fille de Kyoyama ? Il faudrait peut-être parler d’un autre sujet en sa compagnie ? »

Celui-ci ne semblait pas le savoir car il paraissait aussi étonné que si on lui avait dit que son fils avait gagné le premier prix à un concours de science. Ce fut Kiwi qui réagit la première se tournant vers Monica avec un grand sourire :

« - Ah bon ! J’ai beaucoup entendu parlé de votre père ces temps-ci. Il paraît qu’il confectionne une nouvelle série de platine qui rendrait les sons plus métalliques. J’ai hâte de les entendre ! »

Stanislas écarquilla les yeux : lui qui voulait surprendre le voilà surpris à son tour. Ca lui apprendra à ne pas tenir compte des avancées technologique des rivaux de sa famille. Lui qui cherchait justement des platines de ce type.

« - Hé ! Tu me l’avais pas dis ça ! J’en cherchait justement des pareils ! »

* - Stan’ !!!! * dit-Cat’ horriffiée.

M*dr*!! Mister Dj avait fait une gaffe. Détachant ses yeux de Monica il remarqua que son père le fusillait du regard que son grand-père fronçait les sourcils. C’était le première fois en cinq ans qu’il faisait une gaffe pareil et contrairement à toute attende c’est sa mère qui vint à sa ressource. Parlant d’une voix lourde de sous-entendu :

« - Mais Stanislas pourquoi aurait tu besoin de platines de mixage ? »

« - C’est pour un travail à l’école. J’ai choisit de faire mon exposé sur ça, pour changer un peu de sujet. »

* - Tu t’es foutu dans un sacré pétrin *

Bravant le danger de se faire rappeler à l'ordre par ses grands-parents, Stanislas s'était rapproché de Monica, une main dans son cou et lui dit tout bas :

- Tu es adorable… Mais je ne crois pas que " gentil " soit le mot qui me corresponde le plus.

- Tu penses que ça aurait été si j'avais dit : agréable mais excentrique, lui répondit Mimi taquine.

Mr Romanisch continuait sa discussion, faisant toujours part de ses trouvailles. Monica écoutait encore, même si la découverte en la planète n'était pas vraiment son domaine... C'était tout de même différent de la science pure, mais elle comprenait plutôt bien. Quelques minutes étant passées, Stanislas fit remarquer à son père que Mimi était la fille du scientifique Kyoyama, LE Kyoyama. Celui qui pouvait faire obstacle à la société Romanisch... D'ailleurs, celui-ci avait un air surpris qui dépassait les attentes de Julia.

* Excellent ! Regarde sa tête ! Tu vois, je t'avais dit qu'on allait bien rigoler! Très bonne initiative Sanislas ! *

* Attention, restons quand-même sur nos gardes... Peut-être que maintenant, mon identité étant révélée, ils vont tous me bondir dessus, couteaux à la main, pour éliminer une rivale... * [ air taquin ]

* Toutes les idioties que tu peux lancer des fois ! *

* Qui sait... *

Elle ne le pensait pas, évidemment, mais cette révélation n'avait pas l'air très appréciée du père de Stanislas... Celui-ci croirait peut-être à un coup monté par son fils, ils sont tellement bizarres ses parents... Et le petit sourire de vengence sur le visage de Mister Dj n'arangerait rien...

Alors qu'un lourd silence flottait dans la pièce, Kiwi s'adressa à Mimi, souriante, en parlant de la nouvelle création, les platines aux sons rendus un peu plus métalliques. Monica fut surprise que la mère de Stanislas connaisse la création de ses platines, vu que ce projet l'était pas tout à fait terminé. Mais avant de pouvoir répondre, Monica vit Stan' se tourner vers elle.

- Hé ! Tu me l’avais pas dis ça ! J’en cherchait justement des pareils !

Se rendant compte de son erreur, Mister Dj regarda en direction de son père, qui le fixait d'un regard noir alors que son grand-père avait l'air d'émettre quelques soupçons. Ce fut la mère de l'excentrique qui fit mine de rien savoir, pour le questionner. Elle eut pour réponse qu'il devait faire un exposé. Malheureusement, les grands-parents n'étaient pas vraiment convaincus. Il faudrait une petite confirmation de ce devoir...

* Aïe! Il est dans un pétrin pas possible ! *

* Bon, prends pas un air interrogatif et demande leur de jouer le jeu,ok? *

* D'accord... Mais qu'est-ce que tu vas me faire? *

* Tu vas vite le savoir... Et préviens Catrina discretement! *

* He, Cat' ! On me dit de vous dire de jouer le jeu. Je sais rien te dire d'autes, Mimi dit que ça va arriver tout de suite... *

* Ben tu vois. *

- L'exposé, bien sûr ! Je l'ai complètement oublié, c'est maintenant que tu en parles que ça m'est revenu! Il faudrait absolument que je termine les platines ce début de semaine. Ainsi, on pourra les apporter à l'école et présenter quelques termes techniques. Pas bête, non?

Monica attendit la "réponse" de Stanislas, avant de revenir sur ces fameuses platines qui avaient failli provoquer une catastrophe.

- Pour en revenir aux platines, je vous remercie madame. Je suis presque certaines qu'elles vont faire des merveilles... Mais hélas, les platines ne sont pas encore terminées. Et les quelques règles fixées par mon père m'interdisent de dévoiler mes recherches tant que celles-ci ne sont pas finalisées... Par contre, si tout va bien, le prototype sera terminé cette semaine. Il n'y aura plus qu'a en reproduire et les commercialisées. Mais avant... il faudrait que je demande à un professionnel dans le domaine du son pour être sûre que le résultat sonore plaira...

* Tu vas demander à Stanislas, je suppose? *

* Comment t'as deviné? J'espère simplement qu'il voudra bien et que le résultat comblera les attentes! Mais je ne vais pas lui demander maintenant, je pense qu'on refrôlerait la catastrophe sinon. *

* Oui, c'est sûr ! *

* J'en reviens toujours pas que papa m'ait confié ce projet. *

* A mon avis, il vut qu'on commence déjà à te reconnaître dans le monde professionnel. Si tu débutes pas maintenant, ça n'ira jamais quand tu te retrouveras à la tête de la société . *

* Oui, tu as raison. *

Monica prit la défense de Stanislas. On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle mentait bien mais ses grands-parents ne mirent pas la parole d’une fille de grand scientifique en doute. Stan’ lui adressa un clin d’œil discret en répondant d’une voix qui ce voulait taquine :

« - Je n’aurait jamais osé l’avouer. »

* - Tu lui dois une fière chandelle. Elle te fait vraiment tourner la tête cette fille, tu n’as jamais fait de pareil faute en cinq ans ! *

* - On dirait bien [ Clin d’œil ] j’ai cru qu’on allait me passer la corde au cou…*

Il termina sa tasse de café avant de la poser sur le table et de reprendre la main de Mimi. L’incident était passé et tout le monde semblait écouter Monica pendant que Stanislas passais, négligemment, un main dans ses cheveux,… tout le monde sauf un personne : Mr Romanisch regardait ,froidement son fils et l’excentrique soutint son regard sans flancher. Il y a une dizaine d’année, il aurait baissé la tête, suivant le chemin que son père avait tracé pour lui. Mais Mister Dj avait grandit, il avait développé sa personnalité, et quel personnalité ! Il avait maintenant une force de caractère or du commun, un force de caractère qui, certes, pouvait paraître provocatrice mais qui était bien plus grande que celle de son père. Monica avait fini de parler et ce fut une voix cassante qui rompit le silence :

« - Fils, j’aimerais te parler un instant, en privé,…. »

* - Ca je m’en doutais… ne te laisse faire mais ne soit quand même pas trop provocateur. *

* - Compte sur moi ! *

Stanislas se leva, fière et arrogant, Catrina sur son épaule. En face de lui, aussi grand et musclé quoique plus âgé, Mr Romanisch émettait comme un aura de puissance qui semblait avoir aucun effet sur son fils unique. Se retournant vers Monica elle put lire sur ses lèvres " je reviens vite " avant de dire à son père :

« - Bien sur. J’adorerais parler avec vous. Avancez, je vous suis »

Ravalant son sourire malicieux, qui aurait été mal placé, Stan’ suivit son père trente mètres plus loin, jusqu’à la salle à manger. Les grandes fenêtres illuminaient la pièce, faisant danser les ombres sur les murs couleurs orangé. Le regard assassin, Pierre Romanisch, se mit à parler d’une voix remplie de soupçons et de hargne :

« - Dis moi, Stanislas, tu n’aurais pas, par pur hasard, fait exprès de draguer la fille de Kyoyama. Ca te déplairais pas que la société de ton cher père touche le fond. La prochaine fois, contente toi de nous ramener n’importe quelle pouliche de ton harem. »

Ecoutant avec un classe désinvolte les propos de son tendre père, les mains en appui sur la table en mois massif, Stanislas détourna la tête du jardin qu’il regardait par la fenêtre en répondant d’une voix neutre :

« - Déjà, Pierre, sachez que je possède pas un " harem " mais une discothèque. Aussi, excusez moi de ne pas demander à une fille son C.V. avant d’en tomber amoureux. Et pour finir, l’état de votre société met d’aucune importance car, comme vous le savez, je ne compte pas la reprendre : peu importe pour moi qu’elle coule ou pas. »

Un sourie de dédain apparu sur le visage de Pierre Romanisch. Il avait toujours cru que l’excentrique reviendrait vers lui quand il s’aurait rendu compte qu’il n’était pas fait pour la musique. Mais contrairement à ses attentes, Mister Dj s’était creusé une véritable réputation et fait un nom dans le milieu. Son fils avait finalement arrêté de s’intéresser aux sciences pour lesquelles il n’avait aucun talent, et avait fini par annoncer qu’il ne reprendrait pas la société Romanisch.

« - Laisse moi rire ! Toi, aimer ! Tu en es incapable. Tu es juste bon à faire profiter de toon corps les filles les plus canons de la ville. Et certaines nuits, les bruitages sont mêmes plus que réussit : à croire que tu as du talent à revendre dans ce domaine. »

En temps normal Stan’ aurait rougit jusqu’à la moelle : il n’y avait vraiment pas de quoi s’en vanter. Mais jamais il aurait avoué qui avait honte de " ses prouesses " à son père.

« - Dites, je rêve où vous êtes jaloux ! Ne vous inquiétez pas, je compte bien rester fidèle à Monica. Vous n’aurez plus à entendre mes bruits nocturnes. »

Le fils et le père s’affrontèrent du regard, Stanislas tentait tant bien que mal de garder son calme et Catrina posa sa main sur sa tempe pour l’apaiser. Ils auraient pu en arrêter là, retourner au salon avec leur rage mais il fallut que Mr Romanisch ajoute son grain de sel :

« - Tu verras, quand j’aurais ruiner ta carrière, tu me suppliera de te pardonner ! »

La goutte d’eau qui fit déborder le vase. Stanislas se leva d’un bloc, ses doigts craquèrent tandis qu’il serait ses poings. Seul le respect qu’il avait encore pour son père l’empêcha de lui en coller une en plaine figure. Le respect et puis la main qui lui avait agrippé le poignet : Monica l’avait rejoint. Depuis combien de temps elle était là ? Il n’en savait rien mais ce n’était pas vraiment une bonne idée d’être venue. Mr Romanisch bouillonnait de rage et Stan’ se demandait comment il allait réagir quand il dira sa dernière réplique. Il prit Monica dans ses bras comme pour la protéger et le regard laçant des éclairs, il s’adressa à son père :

« - Vous savez, père, je suis plus le petit garçon qui s’inclinait devant toutes vos décisions. J’ai tissé ma toile ces dernières années et je crois même pouvoir me vanter d’avoir autant de relations que vous. Il y a une seule différence, alors que votre réputation régresse, la mienne monte en flèche ! »

Oubliant un instant son père, l’excentrique regarda la jeune fille dans ses bras. Il parla tout haut, autant pour lui que pour les autres :

« - On doit nous attendre que tu es ici… »

Il lui sourit, replaçant une mèche qui, malgré les barrettes, lui tombait devant les yeux.

* - Pfffff… je me sens toute bizarre. Cette conversation nous a mit sur les nerfs…*

Lorsque Monica eu terminé sa réponse sur ses platines, le père e Stanislas demanda de parler en privé à celui-ci. Il affichait un regard si effrayant, que Mimi ne savait pas le regarder. On aurait dit un fauve qui allait vous sauter dessus ! Enfin bref, Stanislas partit 30 mètres plus loin avec son paternel, en faisant comprendre à Monica qu’il allait vite revenir. Mimi fronça un peu les sourcils. Non pas parce qu’elle était fâchée, mais bien parce qu’elle était inquiète. Qu’est-ce qu’il allait se prendre encore comme critiques dans la figure ? A voir la tête des deux hommes, ça n’allait pas être pour discuter à l’aimable. En eux régnaient un air de défi, sans qu’aucun des deux ne flanchent. Mimi se retourna vers le reste de la famille, un faux sourire sur le visage.

* Qu’est-ce qu’il va lui dire son père, encore ? Il peut pas parler devant tout le monde ou c’est trop gênant ! *

* T’occupes. De toute façon, tu ne peux rien faire, donc, ne te tracasse pas. *

* Quoi ? Ne pas me tracasser ? Ca va tourner au vinaigre cette discussion, je le sens ! T’as pas vu comment ils se regardaient ? *

* Si. C’est sûr que ça va pas être de tout repos. *

* Alors, il faut qu’on trouve quelque chose pour y aller. *

* Et quoi ? *

Mimi réfléchit. C’est vrai, qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire comme excuse ? Elle resta là, un bon moment, jusqu'à ce qu’une idée lui vienne en tête : l’escalier qui menait à l’étage était du côté de la salle à manger ! La voilà la solution !

- Excusez-moi, j’ai oublié quelque chose en haut. Je vais vite chercher ça et je reviens, dit Monica en se levant.

Elle fit une petite courbette, et partit en direction de l’escalier, pour finir derrière un coi de mur, inaperçue par la famille de Stanislas, et celui-ci en compagnie de son « très cher père » qui se trouvait à un mètre ou deux. Heureusement qu’ils n’étaient pas au fond de la salle à manger sinon, Mimi n’aurait pas entendu ce qui se passait. Comment est-ce qu’un père peut dire d’aussi abominables choses à son propre fils ?

* On aurait dû rester de l’autre côté ! On va se faire avoir avec tes idées !. *

* T’inquiètes pas ! Je suis discrète. Je n’aime pas écouter les conversations des autres, mais celle-ci, je la sens pas. *

uJlia se fourra près de Mimi, en essayant tant bien que mal d’arrêter de trembler. Monica, elle, écoutait toujours la conversation. On avait l’impression d’assister à un match dont le but est de provoquer son adversaire, jusqu’à ce que celui-ci en vienne au poings. Le discussion aurait pu se terminer sur les dernières paroles de Stanislas, qui disait qu’il resterait fidèle à Monica. Julia agrippa donc le bras de Mimi, comme pour lui dire de vite partir. C’est ce qu’elle allait faire, jusqu’à ce qu’elle entende la remarque la plus horrible de toute cette conversation qui avait pris une drôle de tournure ! Un père souhaitant ruiner la carrière de son fils, c’était le comble ! Mimi ne put donc s’empêcher de faire demi-tour, et de revenir près des deux hommes, en trouvant Stanislas les poings serrés, et Mr Romanisch les yeux pétillants de rage, quand il aperçut Monica arriver près de Mister DJ et lui attraper le poignet, comme un signe pour l’empêcher de frapper son père. D’accord, il le méritait, mais ça lui attirerait encore plus d’ennuis. L’excentrique serra Mimi dans ses bras, en répondant à Mr Romanisch qui lui était devenu aussi terrifiant qu’un monstre sanguinaire. Julia ferma les yeux, et Mimi regarda Stanislas, qui lui remit en place une mèche de cheveux, avant qu’ils ne repartent vers le salon. Mr Romanisch resta dans la salle à manger, sûrement pour se calmer, cachant sa rage devant le reste des Romanisch. Mimi s’adressa à Stanislas, l’air un peu coupable.

- Excuse-moi, je suis venue parce que je la sentais pas cette discussion… Je sais bien que c’était privé, mais ça me paraissait louche qu’il veuille te parler comme-ça.

Elle lui sourit, et continua

- Aussi, c’est peut-être pas le bon moment pour en parler, mais je ne t’avais pas prévenu pour les platines car il m’est interdit de dévoiler mes recherches avant leur commercialisation. Moi, je sais bien que tu dirais rien, mais mon père, lui n’en sait rien.. C’est d’ailleurs surprenant que ta mère soit au courant, j’en ai parlé à personne. Enfin bref, j’allais t’en parler quand j’aurais eu fini et j’allais aussi te demander si ça te plairait de les tester.

Mimi sourit, et ils arrivèrent à proximité du salon, les grands-parents et la mère de Stanislas les regardait, avec un air où on pouvait percevoir un brin d’impatience. Après avoir loupé le déjeuner, voilà qu’ils partaient au moment du café ! Mimi parla donc tout bas à Stanislas.

* C’était peu être pas le bon moment. Il vient de sortir d’un combat avec son père, et tu viens lui parler de platines, toi. *

* Mais si je le dis pas maintenant, je vais oublier. Et puis, il va peut-être retrouver la bonne humeur, non ? *

* Espérons. *

« - Dis leur que je suis dans mon bureau »

Ce fut les paroles de Pierre Romanisch à son fils alors que celui-ci lui tOurnait le dos en se dirigeant vers le salon. Il marchait doucement, trop lentement même, se donnant le temps d’arriver près de ses grands-parents. Les bras derrière la nuque il s’étira de tout son long avant de reprendre la main de Monica. Catrina sur son épaule, croissait les jambes, tapant de ses longs ongles la semelle de ses ballerines. Pas de doute, ces deux là étaient sur les nerfs !
Pourtant, ce fut avec le sourire que Stanislas se tourna vers une Monica qui affichait le visage d’un enfant qui venait de faire une grosse bêtise. Ce visage qui avait le don de faire fondre le cœur de dur à cuire du jeune Romanisch. Que ça allait être dur de ne plus toucher ses lèvres avant la soirée de Pedro. Mais il le fallait, on ne joue pas avec sa carrière…

« - Ce n’est rien, je me demande juste quelle excuse tu as trouvée pour échapper à mes grands-parents. Je suppose que tu as tout entendu… je n’aurais donc plus aucun secret pour toi, alors que tu gardes encore tout ton mystère. Mais gare à toi, je compte bien tout découvrir : de ton premier flirte aux plus grandes erreurs de ta vie. Je ne te lâcherais pas tant que je n’aurais pas tout vu de toi… »

Il lui adressa un clin d’œil malicieux tout en laissant sa phrase en suspend. Ils arrivaient bientôt à la porte donnant sur le couloir. On a beau marcher à du 2 km/h, trente mètres est une distance bien médiocre. Stan’ aurait donné n’importe quoi pour changer le mètre en kilomètre. Mais la maison Romanisch avait beau être la plus grande de tout Dévas, elle ne comportait aucune pièce de trente kilomètres.

* - Elle a dû entendre le passage sur mes " bruits nocturnes " … Argh !!! Quelle image elle doit avoir de moi !!! *

* - Mais voyons mon Stanichou, on a honte de ses talents. Au contraire, je parie qu’elle pense à quelques galipettes qu’elle testerait bien avec toHééé !…*

Catrina n’eut pas le temps de terminer son idée que l’excentrique avait déjà bouger son épaule faisant tomber la pauvre Cat’, autant amusée que choquée par ce geste. Stanislas répondit donc d’un ton moqueur à sa legaie qui avait le chic pour l’ennuyer et qui s’était déjà rassise sur l’autre épaule.

* - Je ne cois pas que Mimi soit de ce genre là. Je suis prêt à parier qu’elle est encore vierge…. [ Sourire canaille ] Mais en toute franchise je dois avouer que ça ne me déplairait pas. Dans quelques mois qui sait ?…*

Les deux complices furent sortit de leur chamaillerie par Monica qui leur parla des platines. Après la discussion avec son père, Stan’ les avait momentanément oubliées. Mimi lui demandait s’il voulait les tester : mais voyons, il n’attendait que ça !

« - Ce serait avec joie ! J’apprécie que mon avis compte autant à tes yeux. Et puis tu sais, ma mère est toujours au courant de tout au niveau musique. Elle n’est pas meilleur disquaire pour rien. Je suis persuadé qu’au fond, elle est fière de moi. N’empêche que sa doit faire bizarre de vendre les mixes de son propre fils. »

La pièce ne s’était pas rallongée et inévitablement, Stanislas et Monica déboulèrent dans le salon sous le regard outré de toute l’assistance. L’excentrique n’avait aucune envie de prolonger la pause café. Il était déjà énervé et n’attendait plus qu’une chose : pouvoir se déchaîner sur ses platines. D’une main il empêcha discrètement Monica d’aller se rasseoir. L’occasion était venue de se défiler.

« - Mon cher père vous signale qu’il est partit dans son bureau, quant à nous, nous allons vous laisser. Il ne faudrait quand même pas que nous rations nos contrôles !! Nous nous revoyons au dîner. »

Pour parler, Stan’ avait employé un ton " frotte-manche " qui correspondait plus à l’intello aux grosses lunettes du premier banc qu’à l’excentrique. Et ne croyez pas qu’ils allaient franchement étudier mais Mr Romanisch senior, lui, semblait croire à cette idée :

« - Je suis fier de toi petit-fils. Il est important de prendre sa carrière en main dès le début ! Et essaye de ne pas trop te faire distraire par la compagnie. »

« - Pour ça ne vous inquiétez pas grand-père. Ca fait longtemps que je gère parfaitement ma carrière seul. Et pour la compagnie, c’est dur mais je résiste. »

Ne comprenant sûrement pas le sens caché de cette premier phrase, et pensant que Romanisch père et fils avait eut une conversation amical sur la société, Thierry Romanisch sourit à son petit-fils qui emmenait déjà Monica loin du salon. Ils marchèrent cette fois-ci à grande enjambée, pendant une petite minute avant d’arriver aux escalier et ascenseur. Mister Dj sourit à Monica, quoique encore énervé, il était content d’avoir su partir si facilement.

« - Je ne suis pas mécontent d’être partit ! Ces réunions sont d’un barbant ! Et d’un monotone !… Enfin l’important c’est qu’on soit à nouveau tout les deux [ Sourire ] Aller en avant ma belle, sous tes grands yeux émerveillés, Dj Stanislas t’emmène dans son sanctuaire. »

Ils montèrent dans l’ascenseur entièrement vitré, Stan’ encoda une série de chiffres sur le clavier, pressa son pouce sur le détecteur et l’ascenseur monta pour le 7e étage. L’étage dont tout le monde ignorait l’excitante et que seul la personne possédant les mêmes empreintes aurait pu y accéder.

Monica regardait encore pleine d'admiration la salle, pas de doutes, ellle se croyait vraiment en discothèque. Stanislas,lui, avait l'habitude et n'était plus si impressionné. Mimi lui répondit lorsque celui-ci était en train de monter sur la gigantesque scène.

- Et bien je peux te dire que c'est impressionnant pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude. A un certain moment, je me suis même demandée où est-ce que les gens étaient passés et pourquoi ils étaient pas sur la piste de danse ! Je me croyais vraiment en discothèque.[ Sourire ]

* Andouille !*

* Moi aussi je t'aime, Juju. *

Mimi tira la langue à cette dernière avant de reporter son attention sur l'excentrique, qui la regardait l'air un peu rêveur. Monica lui sourit, plongeant son regard dans le sien. Ca y est, son imagination était lancée. Elle se voyait marcher avec Stanislas, main dans la main, les yeux dans les yeux, sur les sentiers du parc où ils s'étaient vus pour la deuxième fois [ Voir parc --> Retouvailles ] Un ciel bleu, une brise légère, seuls leurs rires dominaient le calme. Jusqu'a ce qu'une Ellie enragée arrive de nul part accompagnée d'une assemblée de filles et de garçons, ne cherchant qu'a devenir l'élu ou l'élue qui connaitra la célébrité et le grand luxe... Mimi sortit de ses rêves, l'air déçu de ce changement de situation, provoqué par son adorable soeur, et vit Stanislas qui lui parlait.

- Oui, il faut que tu répètes pour être prêt pour la soirée de Pedro. Je suis contente d'être la première personne qui peut assister à une de tes répèt's[ Grand sourire ]

Après avoir fait quelques réglages et allumé les jeux de lumière, Stanislas demanda à Monica si ça la dérangeait qu'il enlève son t-shirt.

- Ne t'en fais pas, je t'ai déjà vu plusieurs fois sans t-shirt maintenant. [ Clin d'oeil ] Je vais te le tenir si tu veux.

* Dis donc, mademoiselle, les intellos, ça ne mate que les bouquins d'habiude. *

* C'est que je suis pas une intello,lui répondit Mimi avec un ton un peu fâché. Et puis, entre nous ma chère Julia, ce n'est pas toi qui me disait étant jeune qu'il faut profiter de la vie? [Faux air innocent ] Nan, je plaisante. Je vais pas le laisser griller non plus. *

Avant de continuer la discussion, Monica rattrapa au vol le t-shirt de lexcentrique, qui commençait à mixer. Mim sourit, avant de se retourner vers JUlia.

* Je me demande si ça marche toujours aussi bien l'excuse de Ren... Ellie, elle doit sûrement avoir compris que c'était pas la vérité. *

* Raah ! Cette soeur qui me laisse ême pas rêver tranquille, elle m'énerve ! Pour quoi est-ce qu'elle aurait deviné?*

* T'as oublié que c'est une grande fan? Elle pourait te déballer sa cate d'identité en un claquement de doigt ! J'espère simplement qu'elle va pas le dire à notre père , sinon... *

* Je préfères pas en parler si ça te dérange pas. Mais t'inquiètes pas, j'ai de quoi la dissuader de le dire!*

Monica chipota à une de ces mèches de cheveux et sourit. Elle ne pensait pas vraiment à sa petite soeur pour le moment. Elle ferma les yeux, se laissant brecée par les sons de la musique, et ne put s'empêcher de danser. Mimi rouvrit ses yeux, émerveillée par notre Dj, comme celui-ci l'avait dit.
Monica dansait toujours, mais à un moment donné, elle entendit la musique s'arrêter brusquement. Elle s'arrêta de danser et se retournit vers Stanislas.Que c'était-il passé?

Stanislas avait joué, joué ne s’arrêtant que rarement pour noter quelque modifications ou pour essuyer la sueur qui perlait son front. Il voulait la perfection, ne pouvant s’empêcher d’être jamais satisfait. Catrina à ses cotés, donnant son avis qui à l’image de celui de l’excentrique n’était jamais content, s’amusait quand ça lui prenait à inventer quelques jeux de lumières. Jetant de temps en temps un coup d’œil sur Monica qui dansait en bas, il se dit qu’il devrait l’emmener en discothèque quand il sortirait officiellement ensemble. Il pourrait vérifier s’il était bonne danseuse. Le temps passa sans qu’il ne sent rendre compte quand Stan’ sentit sa poche vibrer : un message. Il arrêta ses platine, sortant son portable dernière technologie même pas encore en commerce.


A peine eut-il fit de lire que tout sembla plonger dans le néant : panne d’électricité. Ponctué d’un très aguichant :

« - Et M*rd* !!!! »

Ce n’était pas le manque de courant qui était ennuyant mais plutôt le fait qu’ils étaient maintenant coincés ici. En effet, les ascenseur ne fonctionne pas sans électricité : règle élémentaire. Il même si c’était le plus grand cancre de tout Dévas, Stanislas savait que sans électricité il n’y a pas de miracle. Il allait donc devoir prendre son mal en patience et sa bonheur venant d’en prendre un coup il répondit à sa mère :


Après avoir chercher à tâtons la lampe torche qui servait pour ce genre de cas, Stan’ l’alluma avant de sauter d’un joli bond en suspension sur la piste de danse. Il ne lui fallut pas longtemps avant de trouver Monica et lui prenant les mains – dans aucun autre but que de la rassurer – il tenta de lui expliquer la situation. Enfin " expliquer " à la façon Stanislas :

« - Panne d’électricité. »

* - J’adore la façon ô combien précises que tu as d’expliquer les choses *

* - Bah quoi ? Elle n’est pas bête à ce que je sache. *

* - En effet, mais tu donne l’air de t’emmerder sec quand tu parles ainsi *

L’excentrique fronça les sourcils, Catrina haussa les épaules et tout les deux se couchèrent sur le dos ou plus précisément sur le sol de la piste de danse, bientôt rejoint par Monica. La lampe torche posée à verticale illumina un cercle d’une trentaine de centimètre de diamètre au milieu de la pénombre. Le résultat donnait une ambiance assez sensuel qui invitait à quelques actes regrettable. Pourtant ce n’est à ça que Stan’ pensa :

« - Tu sais à quoi ça me fait penser ? Au film qu’on a regardé hier soir. Tu vois, quand Thomas et Kimberley font l’amour, qu’il y a une même panne d’électricité puis Baam !! Le lustre qui écrase le pauvre mec. »

Mister Dj avait dit ça d’un ton décontracté, comme si il venait d’annoncer qu’il s’était acheté un nouveau jeans. Ne se doutant absolument pas que ce genre de remarque n’était vraiment pas en accord avec l’ambiance et qu’elle pouvait même effrayer Mimi.

* - Stan’ !!! T’aurais pas pu dire quelque chose d’encore plus gore ! *

* - Quoi encore ?!!! * dit-il limite énervé.

* - Tu vois l’ambiance engageais plutôt la discussion vers d’autre direction… T’as perdu tout ton potentiel de dragueur ou quoi ?!!! *

Stanislas allait justement répliquer avec un pointe d’arrogance quand Baam !!!!!!

Après l'explication simple et brève " Panne d'électricité" apportée par Stanislas, celui-ci se coucha sur le dos et Mimi fit e même. Cette ambiance poussant certains à quelques plaisirs ne préoccupait pas tellement Monica. Elle, elle se demandait combien de temps ils allaient restés comme-ça, pourquoi cette panne d'électricité a eu lieu, qu'est-ce qui allait arriver s'ils arrivaient en retard lors d'une réunion de famille et beaucoup d'autres choses encore. Mais ces questions furent vite remplacées par la frayeur qu'avait provoqué Mister DJ, en parlant de " la mort sonne toujours 2 fois". Stan' avait parlé de ça sereinement, sans intentions particulières, mais ça ne rassurait pas Mimi pour autant.

- Maintenant que tu le dis, j'y pense aussi… dit Monica d'un ton où on percevait qu'elle n'avait pas l'esprit tranquille.

* Pauvre Thomas,… Quel film quand-même! Et tu te souviens quand la grande oeur de Kimberley s'est faite découpé en morceaux par l'assassin qui l'avait amenée dans une pièce autant éclarée que maintenant? *

* Oui, je me souviens, merci ans rajouter un couche ! Autre chose tant qu'on y est?

* Ben, il y a le moment où… *

* Mais bon sang, t'as pas compris que ça me fout les jetons ?! Arrête avec ces machins, ça me terrifie encore plus! *

* Mais Mimi, c'est qu'u film, t'as pas à t'en faire. Et puis, à part Stanislas, personne ne peut rentrer ici. *

* Oui, je sais, mais ça me fait peur quand-même. *

* Rooh! Que t'es trouillarde ! *

* J'y peux rien , j'ai peur ! Penser à autre chose ! Je dois penser à autre chose!!! *

Monica ferme les yeux et essaya de dégager de son esprit les images sanglantes qui régnaient dans sa tête losque tout à coup, un énorme bruit retentit : baaam !!!!
Mimi sursauta et garda les yeux fermés, le cœur battant à du 200 à l'heure et commença à s'emporter dans ses délires :

- Noon !! Je m'appelle pas Kimberley! Je suis même pas encore majeure et j'ai jamais reçu de coup de fil bizarre!!!

* Mon dieu, c'est regrettable…*

* De quoi?? Qu'est-ce qui se passe?? *

* Vraiment regrettable.. Mourir si jeune… *

* Hein??!?!! *

* Quelques jours avant de réaliser son rêve. Stanislas! C'était un mec sympa en plus, que le monde peut parfois être cruel ! *

- Aaaah ! Stanislas, meure pas !!! , dit Mimi en se relevant brusquement et en se tournant vers celui-ci. Quand elle le vit, elle découvrit donc que ce dernier était bien vivant, qui affichait une mine perplexe. Monica se retourna donc vers Jullia, qui s'était prise dans un fou rire Mimi ne put s'empêcher de parler tout haut, l'air fâché :

- T'es bête de me faire ce que t'appelles, je suppose , une "blague" pareille!! C'est carrément débile !! Je suis humiliée !!

* Désolée, mais je pensais que t'aurais compris tout de suite ! Oh, ta tête !! Ah,ah,ah ! *

* Compris tout de suite?! C'est pas tellement les bonnes conditions pour réfléchir ! *

* Aaah… Fais pas ta tête, va. Explique peut-être à Stanislas, parce qu'il a dû se demander quoi. *

* Mouais, tu m'étonnes ! *

Monica orienta sa tête vers l'excentrique , l'air encore un peu boudeur , et éclaira celuici quand à sa réflexion.

- J'ai été victime d'une mauvaise farce. Avec ce que tu avais dit sur le film, ça m'avait fait peur et Juju n'a rien trouvé de mieux que de me faire croire que tu avais été assassiné comme le pauvre Thomas. Et voilà l'histoire ! [ Sourire ] Alors tu comprends ma réaction de tantôt… Au fait, le baam!, ça venait de gauche, on peut voir?

Quand Stanislas eut orienté la lampe torche vers la direction indiquée, Monica vit un spot des jeux de lumière qui était tombé. Mimi se rapprocha un peu de Mister Dj.

- Euh… Les spots, ça fait partie de la même famille que les lustres, non?

- Bon, pour oublie ça, j'ai un truc à te proposer, mais si ça tombe, ça va pas te plaire alors dis-le moi tout de suite. Je te pose 2 questions auxquelles tu réponds et après tu m'en poses deux et ainsi de suite. Ca ressemble un peu à "gage ou vérité" seulement, je vois pas quels genres de gages tu pourrais trouver. Enfin si t'en as, dis toujours. [ Sourire ]

- Bon, je commence… Quand est-ce que tu as voulu devenir DJ et… Comment as-tu su que tu étais fait pour la musique.

Monica sourit, et attendit es réponses de Stanislas.

Baam !!!
Stanislas écarquilla les yeux, ce n’est pourtant pas le bruit qui l’avait effrayé, ni la mine perplexe de Catrina qui regardait l’endroit d’où provenait le vacarme. Non, ce qui l’avait surpris c’était :

« - Aaaah ! Stanislas, meure pas !!! »

Monica s’était relevée, regardant avec une grande inquiétude l’excentrique qui lui se retenait d’éclater de rire. Sachant qu’elle aimait les films d’horreurs, il ne se serait jamais douté qu’un rappel d’une des plus belles scènes du film – " plus belles scènes " est à prendre comme la plus gore – déclenche une telle réaction.

« - Bah non, rassure toi mon cœur bat encore. Tu peux vérifier si tu me crois pas. »

Mais Mimi ne semblait pas être en état de comprendre la blague, et même d’y faire attention. Elle paraissait même plus qu’énervée ce qui n’empêchait nullement les deux legaies, Julia la première, de rire à s’en casser les cotes. Stanislas comme dans un signe de soutient s’était retenu, sacrifiant au passage sa lèvre inférieur à cette bonne cause. D’après ce qu’il put comprendre Julia avait un sens de l’humour qui était loin d’être plaisant pour certains mais des plus marrant pour d’autres. C’est donc souriant qu’il répondit à une Monica boudeuse :

« - Aller tu vas quand même pas me bouder. [ Clin d’œil ] Surtout qu’on est encore là pour une bonne heure, en espérant que la lampe ne nous lâche pas. On aurait l’air malin tout les deux dans le noir… Et puis dans le noir on c’est plus trop bien où on met les mains… »

C’est sur cette dernière phrase, le sourire malicieux, qu’il illumina ce qui se trouvait sur la gauche.

* - Hum hum… J’enlève ce que j’ai dit, tu n’as rien perdu de tes talents. *

Le puissant rayon de la lampe torche ce balada un peu dans l’obscurité, dessinant des ombres dansante quand il trouva le faiseur de trouble : un spot était tombé de la barre métallique où il était accroché. Stanislas fronça les sourcils, ce n’était pas normal que les spots se fracasse par terre. Il fallait pas oublier de demander à Frederick d’y jeter un coup d’œil. Mais en matière d’oubli, Stan’ était un pro’.

* - Dis tu me rappellera d’appeler Fred’ c’est pas normal qu’il soit tomber comme ça. *

* - Alala, qu’est-ce que tu ferais sans moi… *

* - J’oublierais tout, ma raison en première. *

* - Bonne réponse. * dit-elle souriante

Entre temps, Monica s’était rapprochée de lui. On pouvait percevoir au ton de sa voix, qu’elle trouvait aussi bizarre que les spots tombent tout seul. Elle avait parlé doucement, en un souffle et se retournant vers elle, Stan’ lui murmura dans l’oreille, mystérieux :

« - Oui mais comme on s’envoyait pas en l’air, on a rien à craindre… [ Ton normal limite moqueur ]. Et puis, c’est pas dans le scénario. »

Il se remit sur le dos, écoutant la proposition de la jeune fille. Gage ou vérité, pourquoi pas, il y avait joué des tonnes de fois avec les gars. Mais il se doutait, à juste titre, que les questions de Mimi serait, comment dire, nettement différentes. Il l’a voyait mal dire " Quelle est le plus grand nombre de bière que tu as réussit à boire en une soirée sans être bourré ? " et encore moins " Quelle est le nombre maximum de filles qu’il y a déjà eu dans ton lit ? " [ Je vous prie de m’excuser pour ce passage que certains dirait pervers xD Mais que voulez-vous c’est le personnage qui veut ça… ( qu’elle dit ) ].

« - Vas-y. Je t’écoute. »

Bingo ! Il avait raison, c’est qu’elle manquait un peu de fantaisie. Ce genre de question, on lui posait à chaque interview qu’il passait. Faut dire qu’un fils de grand scientifique qui devient Dj ce n’est pas monnaie courante. Cependant il lui rendit son sourire en commençant son monologue, qui risquait d’être long…

« - Si ça ne te dérange pas je vais commencer par la deuxième. Je n’ai jamais vraiment su que j’étais fait pour la musique. Je dirais plutôt que la musique à toujours été dans mes gênes. Déjà petit je passais mon temps à écouter la radio au lieu d’étudier. J’étais un cancre avant même de rentrer à la grande école. De quoi dramatiser mon père, comme tu l’imagines… Dés que j’ai eu assez d’argent de poche, la première chose que j’ai acheté c’était un jeux de platines portables. J’ai ainsi commencé, alors que j’avais à peine dix ans, à tenté de recopier ce que j’entendais à la radio, départageant les " figure " que j’aimait et celle qui ne me plaisait pas. Je crois que c’est à onze ans que je me suis dit que recopier ne me convenait plus. Ce que j’entendais était certes magnifique mais ne reflétait pas ma personnalité. Moi, je voulait jouer la liberté, envoûter les gens au point que ma musique ne leur sorte plus de la tête. Je ne pensait plus qu’à ça, m’enfermer dans ma chambre mon casque sur la tête. Je voulais les faire rêver, pousser la limite de leur imagination. Je ne crois pas que je suis fait pour la musique mais plutôt que j’appartient à la musique. Elle est en moi autant que le sang qui coule dans mes veines. Je ne sais pas si tu comprends ? Ca doit te sembler idiot… Enfin, je continue.
On ne pouvait pas dire que pendant toute ses années je voulais être Dj. Pour t’avouer ce n’est qu’à mes quatorze ans que l’idée à germer dans ma tête. Le jour même de mon anniversaire, je suis renter dans une discothèque. J’attendait ça depuis des années mais comme tu sais on ne peut y rentrer qu’à quatorze ans. Et même si d’apparence j’avais toujours fait deux ans de plus, ma puce électronique me trahissait. Dès que j’ai vu les lumières, l’immense enceinte, les platines, j’ai été ébloui. Mais tu sais ce qui m’a vraiment donné envie de devenir Dj ? C’est ces gens, ils souriant, dansaient, rigolaient. Bref, ils étaient heureux et tous ça grâce à une seule et unique personne : Le Dj. Sa musique, un simple ensemble de son, leur permettait d’oublier leurs soucis ne fussent qu’un seul instant. C’est à partir de ce moment-là que j’ai su que je ne serait jamais scientifique… J’ai posé ma candidature au pensionnat et comme tu le devine j’ai été retenu. Ils m’ont même demander de venir à l’instant qu’importe que normalement on y rentre qu’à quinze-seize ans. Pour eux j’avais du talent à revendre, il n’avait jamais vu un jeune de quatorze qui savait utiliser toute les fonctions des platines et qui avait déjà inventer ses propres mixes. J’ai travaillé d’arrache-pied, séchant les cours pour passer des heures dans les salles de mixages et à la salle de musculation. J’étais pas bête et j’avais deviner que si je voulais percer dans ce métier j’avais plutôt intérêt à avoir un corps de rêve… Et voilà mon histoire ! La suite tu l’a connaît. Mais tu sais ce qui est le plus comique ? Le Dj qui m’a donné envie de le suivre, c’était Pedro. Il devait être quelque chose comme 4e meilleur Dj à l’époque. »

Stanislas se releva légèrement, en appui sur son coude, regardant Monica dans les yeux.

« - Dis, oublions un peu le jeu. Je t’ai raconter presque tout de ma vie et ,ce que je ne t’ai pas dit, tu l’as entendu. Mais moi je ne sais rien de toi… Maintenant c’est moi qui t’écoute. Et ne t’inquiète pas on a tout notre temps. »

Monica écoutait Stanislas, répondre ses questions. Il expliquait que la musique faisait partie de lui. Au départ, il voulait reproduire des sons qui lui plaisaient, mais cela ne lui correspondait pas. Il avait donc décider de commencer à créer ses propres mixes. Sacrifiant l'école pour améliorer ses talents [ Et son corps… Xd ], lui avait permis d'être la personne qu'il était maintenant c'est-à-dire : un des plus grand Dj de Dévas. Mais ce qui était amusant, c'est qu'il avait eu envie de suivre es traces de Pedro.
Stanislas s'était accoudé et regardant Mimi dans les yeux, il lui demanda de parler d'elle, car il ne savait rien de sa vie, alors que Monica savait tout de lui. Monica lui sourit, un air un peu canaille.

- Mais Stanislas, normalement, tu devrais tout savoir de moi… Je t'ai déjà tout raconté et c'était tellement barbant que tu t'es endormi, dit Monica en rigolant et avec un air malicieux. Bon j'avoue, je ne me suis pas attardée sur la rubrique " amour et relations" , mais bon…

Mimi se releva, s'appuyant sur ses coudes, la tête dans les mains. Elle se disait que ce serait quand-même plus poli que de rester couchée sur le dos. Elle commença donc à raconter sa vie, la dévoilant à l'excentrique.

- Quand j'étais petite, je faisais de la gymnastique. Mes parents voulaient que je fasse une activité physique pour garder la forme. Je n'avais encore jamais pensé à la danse, et ça n'arriva que quelques années plus tard. Mais revenons à la gym. J'ai fait quelques concours et j'en ai gagné plusieurs. Beaucoup me disaient que j'aurais dû persévérer, mais je voulais pas. Ca me plaisait bien, mais entre nous, je me voyais plutôt derrière un bureau bourré d'échantillons et de produits dangereux que sur une poutre ou des barres asymétriques pour mon avenir. [ Sourire ]
A mes quatorze ans, j'ai attendu une de mes amies à son club de danse. Ca m'a émerveillée, et c'est à ce moment-là que j'ai voulu apprendre à danser. Je ne parlais plus que de ça, et puis , j'ai demandé à mes parents si je pouvais entrer dans un club. Mais à voir la façon dont j'en parlais, ils croyaient que ça deviendrait petit à petit une obsession et que je bâclerais mes études, alors que " j'ai la tête pour aller loin " comme ils disent. Donc ils ont refusés et à la place, ils m'ont inscrites au club de sciences de Dévas. J'ai eu beau piquer mes crises de nerfs, demander gentiment, menacer ou pleurer pendant des heures, leur décision n'a changé que dernièrement comme je te l'ai expliqué à la boutique.

Je suis arrivée à Dévas un peu après mes seize ans, avec la réputation de mon père qui avait pris de l'ampleur et qui devait travailler à Dévas. Ainsi que l'inscription au club de sciences! Ca m'avait fait beaucoup de peine car cela voulait dire que les amis, je ne les reverrais plus très souvent. Malgré les fausses rumeurs qui couraient à mon sujet au petit coin perdu, ça m'a fait de la peine de partir.

Mister Dj avait l'air un peu interrogatif. Vu Monica, il devait penser que c'était des petits truc du genre qu'elle pensait qu'au boulot, et ne quittait jamais son bureau. Mais cela n'avait rien à voir… vraiment rien à voir… Ces rumeurs ressemblaient plutôt à celles de Stanislas, quoique put-être plus mensongères à propos de Monica. Elle sourit à Stan' avant de continuer.

- Passons aux rumeurs mais d'abord, le contexte : Monica, fille du très grand Kyoyama, tu te doutes sûrement que ça crée des jaloux et que ces fauves sont à l'affût de la moindre petite faute… A ce temps-là, j'étais avec le seul petit ami que j'ai eu jusqu'à maintenant. Et oui, Mimi elle a eu un petit ami à la grande surprise de pas mal de gens! Il s'appelait Kyo et c'était un vrai bagarreur, cognant tout ce qui devait être cogné d'après lui. Mais bon, ce "défaut" si je peux dire, était sa passion : il faisait carrière dans les arts martiaux et est très connu dans le domaine maintenant. Comme pas mal de gars assez craquant, il avait son fan club d groupies, jaloux à ajouter à l'addition. Ca a duré… un peu plus d'un an.
Le jour de mes seize ans, je ne sais pas comment, ni pourquoi, ni avec qui ça s'est passé, mais tout ce que je sais, c'est que j'avais un mal de crâne épouvantable et que j'avais passé une nuit plutôt agitée… Tout ce qui pouvait me ramener à 'individu, c'était un mot qu'il avait laissé sur la table de chevet, mais je sais plus il était marqué quoi. Bon, c'est là que " la tournée des popotes " commence. Mais bon, tu dois connaître ce genre de débilités. [ Sourire ]
J'ai donc eu pas mal de problèmes à cause de tout ça. Mais ça ne s'est pas limité à moi, mon entourage en a prit un coup, surtout Kyo. J'ai entendu dire que les gens lui demandaient souvent si c'était de belles nuits qu'il passait en ma compagnie, s'il était pas gêné de sortir avec une fille qui adore " faire monter les gens au ciel" et tout ce genre de choses. Alors tu penses bien que quand j'ai appris ça, j'enrageais. Mais je pouvais rien faire, sinon, ça empirerait. Au fil du temps, Kyo s'est fait renvoyé de son club d'arts martiaux, à cause de cette étiquette qu'on lui avait placé sur le front, à lui et à moi. Cette étiquette où il était marqué " allumeuse " et " petit ami de l'allumeuse ". Et malheureusement pour moi, je pouvais plus rien faire, j'étais cataloguée. Mais Kyo, il restait encore un petit espoir… Mais cela voulait dire que je devais renoncer à lui à tout jamais. Alors un jour, j'ai pris une décision que j'aurais jamais voulu prendre : j'ai été le trouver, et j'ai rompu.

Monica ne dit plus rien et court instant. Les gens pensent que c'est dégueulasse de rompre avec son petit ami à cause du regard des autres. Mais ce regard, il empêchait à Kyo de réaliser son rêve, et ça , Mimi ne savait pas l'accepter. Elle savait qu'il n'aurait rien fait, et qu'il se serait contenter de garder sa rage,… voilà pourquoi elle a dû faire le pas elle-même. Elle n'essaya même pas de justifier son acte à Stanislas, se disant qu'il comprendrait sûrement, vu qu'il connaissait ce sentiment d'étiquetage tout simplement ignoble.

- Kyo n'a pas compris pourquoi j'ai fait ça, et était plus que furieux que je l'ai quitté. Pour lui, il n'y avait aucunes raisons , et c'est ça qui l'énervait.
Quelques temps plus tard, tout c'était arrangé pour lui, alors que pour moi, par ce geste, ça n'a fait qu'empirer. Des crapules se disaient que j'avais fait ça pour pouvoir mieux "allumer" les garçons et avaient dans la tête de vérifier si c'était si impressionnant que ça. Il y a 4 gars qui sont venus me trouver à la sortie du club du club de gym, et s'apprêtaient à … enfin, à vérifier quoi. Je me voyais déjà condamnée quand j'ai entendu des poings volés dans tout les coins. Et qu'est-ce que je vois? Kyo en train de outre une raclée aux voyous! Et le coup qui les a fait partir, c'était impressionnant ! Y a un des gars, il a voulu lui donner un coup de poing, et Kyo, il a sauté pour s'appuyer sur le bras du gars, il s'est élancé et paf!! Il lui a collé son genou en pleine figure! Il était tout simplement défiguré le gars ! Et les autres, ni une ni deux, ils sont partis à grandes enjambées . J'ai remercié Kyo et au lieu de recevoir un "de rien" , je reçois un sermon ! C'est à rien comprendre !

Souvenir [ Monica le raconte à Stanislas, mais comme c'est principalement du dialogue, j'ai plus facile comme-ça ^^' Désolée… ]

- M'avoir quitté pour la simple raison d'avoir voulu me protéger de toutes ces rumeurs! C'est d'un ridicule ! Je pensais que t'avais trouvé un autre homme, moi!

- Si je l'avais pas fait, tu serais resté sans rien faire et t'aurais pas pu réaliser ton rêve !

- Tu veux dire que toi, c'est pas grave?!

- J'ai entendu mes parents dirent qu'on allait déménager! Donc, il y aura pas de problèmes, les gens à Dévas ils me connaissent pas à ce que je sache !

- …

- Alors, ste plait, viens pas me casser les oreilles comme quoi j'ai eu tort !

- Promets- moi une chose, Monica.

- Quoi?

- Si un jour, tu vois le s*l*p*rd qui t'a foutu dans cette galère, fous- lui le coup de pied que j'ai foutu au mec de tantôt de ma part. Je sais à quel point tu peux être bornée, donc, je vais pas te supplier de te remettre avec moi : ça nous torturerait tout les deux. Alors, vaut mieux se quitter avec un bon souvenir. [ Sourire ] Alors, tu promets?

- … Ok, compte sur moi. Je le mettrai à terre, moi!

- J'en doute pas [ Air moqueur ] Bon, je crois qu'il est temps. Adieu, et je te souhaite que du bonheur, mon petit ange.

- Je te souhaite plein de bonheur à toi aussi, Kyo ! Et surtout, donne- toi à fond dans ton rêve !

Fin souvenir

- Et voilà, l'histoire prend fin. Je n'ai plus jamais revu Kyo mais j'ai entendu dire qu'il avait atteint son but. Maintenant, faut que moi, je devienne la plus grande scientifique de Dévas ! Et je vais leur faire ravaler leurs paroles à ces fouteurs de troubles ! Yes, je vais les anéantir !!

Tout en disant ça, Mimi s'était retournée vers Stanislas. Observation : il n'avait pas l'air de dormir. Julia arriva sur l'épaule de Monica, pour lui parler.

* T'es franche de lui parler de Kyo comme-ça. Tu crois pas qu'il pourrait être un peu… blessé ou jaloux? *

* Ben, je pense pas. Il m'a demandé de lui parler de moi donc j'ai tout lâché. Mais c'est vrai que j'ai peut-être parlé un peu trop… *

* Il avait l'air surpris quand t'as dit que t'étais plus vierge. *

* Excuse-moi, mais toutle monde l'est! Enfin, les gens qui savent, quoi. *

* C'est-à-dire lui, Cat' et moi. *

* Rooh ! C'est bon, hein! *

- Et voilà la vie de la " mystérieuse" Monica. Je crois que je t'ai tout raconté, avec tout ce que je viens de dire, vaut mieux. Je dois t'avouer, Stan', que tu es la seule personne à qui j'ai dévoilé ma vie en profondeur. D'habitude, je préfère rester secrète. Faut dire que j'en endormirait plus d'un. [ Sourire ] J'aime bien être avec toi.

Monica regarda le jeune homme dans les yeux, ces yeux hypnotisant dans lesquels vous resteriez à, à les contempler pendant des heures

Stanislas sourit, c’est vrai que la première fois, au parc, il s’était endormit. Non pas qu’il trouvait que Monica était ennuyante, loin de là, mais il n’avait dormit que trois heures ce jour-là. Aujourd’hui pas de problème, malgré la soirée pleine en émotions, il avait dormit comme une masse.

« - Je te promet cette fois-ci je ne m’endors pas. [ Clin d'oeil ] »

Et il tient sa promesse. Mimi commença par lui parler de sa vie d’avant : de la gymnastique et des petits concours qu’elle avait gagner et ensuite du déménagement. Mais ça Stan’ le savait, il l’avait entendu au parc,… avant qu’il ne s’endorme. Mais il n’étai pas au courant d’une quelconque rumeur. D’ailleurs, son étonnement dut se trahir sur son visage car Monica se mit à lui expliquer… Premièrement, comme il s’en était douté, elle avait eut un petit ami. Petit ami, qui était encore plus bagarreur que lui, si c’était possible. Ainsi, Stanislas apprit qu’elle aussi n’avait qu’un seul et grand amour, sauf que lui c’était deux ans qu’avait duré le sien, assez pour vous marquer à vie. Mais ce qui l’étonna le plus c’est ce qu’il apprit ensuite,…

* - Tu vois !! Je t’avais dit qu’elle n’était plus vierge !!!*

* - Bah, euhhhhhhhhhh… Oui, on dirait…*

On pouvait dire que l’excentrique était plus qu'abasourdi par cette confidence. Mais cela expliquait pourquoi Monica avait si bien prit " son problème avec l’alcool ". On moins, elle, ce n’était qu’un seul gars qui s’était retrouvé dans son lit. Quand elle lui parlait des problèmes de jalousies, de ragots et compagnie, il lui rendit son sourire. Oui, il connaissait ça mais il avait apprit à vivre avec, ça n’avait nullement détruit sa vie. Stan’ l’écouta avec attention, admirant le courage dont elle avait fait preuve. Courage, qu’il trouvait débile. Jamais, ô grand jamais, il aurait accepter cela. Qu’est-ce qu’une carrière comparé à l’amour de votre vie ? Ce n’est absolument rien, une broutille…
S’il l’avait connu, il se serait sûrement bien entendu avec ce Kyo. Ils se ressemblaient, il avait eu la même réaction que lui quand ce c*nn*rd avait violé Miwako. Malheureusement, lui, il était arrivé trop tard, mais à savoir il lui avait bien fait payer. Peut-importe le mois en prison, ce type ne saurait plus jamais marcher, ni même se regarder dans la glace…
Finalement, il comprenait un peu mieux pourquoi tout d’un coup elle s’était mit à l’aimer. L’aimer alors qu’il était si différent d’elle…

Quand Monica se retourna vers lui, il remit, comme il en avait maintenant prit l’habitude, ses cheveux en place. " J’aime bien être avec toi ". Si elle savait, il était tellement mieux que " bien " à ses cotés. Il était tout simplement différent, l’homme le plus heureux de cette médiocre planète. De plus, savoir qu’elle était déjà passé par là le rassurait. Il n’aurait jamais su comment se comporter sinon. Il lui sourit, et à si méprendre on aurait pu dire qu’une petite étincelle brillait dans ses yeux.

« - Mimi, j’aimerais moi aussi te demander une faveur. Promets moi, que quand tu sortiras avec moi, jamais tu ne me quittera pour des conneries de rumeurs. Je ne le supporterais pas, pas une fois de plus… [ Ndls : Natacha a quitté Stanislas car elle ne supportait plus sa célébrité ainsi que les rumeurs et groupies qui allaient avec.] »

A peine Monica lui ait répondit que la salle tomba de nouveau dans la pénombre. Il fallait sans douter, la lampe torche ne fonctionne qu’une demi-heure. Elle servait d’habitude à rétablir le disjoncteur quand il pétait et à ce moment, une demi-heure suffisait même au plus grands des abrutis. Mais jamais il s’était retrouvé coincé au 7e étages pour cause de panne d’électricité. Il devrait penser à en acheter une deuxième pour quand la première le lâcherais.
Bon, il avait maintenant comme un petit problème, le fait d’être dans le noir n’est pas si grave en soi mais il savait pas où était Monica [ xD ]

« - Je t’annonce qu’on vient de passer la demi-heure et que la lampe nous a lâché. Cependant ne t’inquiète pas, même si j’en ai la réputation je ne fais pas en profité. [ Sourire non visible par l’obscurité ]. Mais je fais te demander de tendre la main, comme ça je saurais plus où moins ou tu es. »

* - Pourquoi tu ne le fais pas toi même ? *

* - Car je ne sais pas si tu l’as remarqué, on est assez proche l’un de l’autre. Et si je tends la main je n’ai aucune idée où elle va arriver. *

* - Youaih, mais en toute logique elle va avoir le même problème…*

* - En effet,… Mais honneur aux dames *

Stanislas était surpris de ce que Monica venait de lui raconter, cela se voyait. Mais il n’avait pas l’air blessé, comme le pensait Julia, non. Il avait demandé à Mimi une faveur lui aussi. Monica le regarda, l’air stupéfait, et pourtant tellement heureuse :

- Quand je sortirai…avec toi ?

Mimi n’en revenait pas, mais pourtant, ces mots résonnaient à tout va dans sa tête. « Quand je sortirai avec toi », c’est bien ce que Mister DJ venait de dire. Monica lui sourit tendrement, avant de lui répondre :

- D’accord. Je te le promets.

Ces mots prononcés, la salle sembla se plonger de nouveau dans l’obscurité. Stan’ expliqua à Mimi qu’il venaient de passer le cap de la demi-heure, et que la lampe torche les avait lachés. Il lui demandait également de tendre sa main, pour savoir situer où elle se trouvait exactement.

- Euh… si tu veux.

* Mon Dieu, j’aime pas ça. Avec la chance que j’ai, il va se prendre ma main en pleine face ! *

* C’est le risque. Il a choisi la facilité en te laissant faire. *

* Mouais. Bon, faites qu’il se prenne pas ma main dans la figure ! *

Mimi tendit sa main, et sentit au moins qu’elle n’était pas en train d’écraser la tête ou d’étrangler l’excentrique, c’est déjà pas mal. Elle avait l’impression d’être un peu plus bas que sa nuque, mais elle n’était pas sûre. Monica se rapprocha un peu de Stanislas, tout en gardant sa main là où elle était . Mimi réprima un bailllment, cette pénombre donnait envie de dormir, il y a de quoi. Mais elle était bien décidée à rester éveillée. Et puis, certains souvenirs commençaient à revenir dans sa tête. Raconter son passé, ça l’a assez affectée. Julia était assise sur le dos de Mimi, commençant la conversation.

* Dis, quand Stan’ a parlé des rumeurs et qu’il a dit « pas une fois de plus « , tu crois qu’il a déjà eu des problèmes avec une fille pour ça ? *

* Sûrement, oui. Mais je préfère ne rien savoir pour le moment. J’ai peur d’être un peu… *

* Jalouse ?, acheva Julia taquine.

* Rigole pas, je sais pas comment je le prendrais. Alors vaut mieux rien demander. *

* Déduction logique. *

Monica eut un sourire, et se retourna vers Stanislas. Il avait l’air d’être tout proche, car elle pouvait sentir un peu son souffle. Ses mots sonnaient encore dans sa tête et avaient l’air de gagner du terrain. Elle ferma les yeux, mais se trouvait toujours loin, même très loin du pays des rêves. En plein rêve, elle y était, mais dans le sens figuré. Elle rouvrit les yeux, avec une drôle de question à l’esprit :

- Stan’… Je peux venir contre toi ?